Historique

Le HAMEAU DE VILLERS a été tracé dans la partie la plus pittoresque de la « Terre du Coudray » qui était autrefois la propriété d’Elie-Charles de TALLEYRAND-PERIGORD, Prince de CHALAIS.
Cette terre, qui s’étendait sur plus de 1.000 hectares, était traversée, notamment, par l’avenue du Pavillon Bouret qui subsiste encore et porte aujourd’hui, par déformation, le nom d’Allée Bourette. Alors, comme maintenant, la superficie de cette superbe avenue dépassait 8 hectares.
En l’an VII, la Terre du Coudray est acquise par le Général Jean-Augustin ERNOUF et passe par la suite aux mains du Comte Jean-Baptiste JOURDAN, Pair et Maréchal de France, qui la cède en 1824, à M. MIGUET, Banquier à Paris.

Au décès de ce dernier, la propriété est léguée à sa fille, épouse du Général Nicolas-Charles-Victor OUDINOT, Duc de REGGIO.
Aujourd’hui le Château du Coudray et son parc sont toujours la propriété de la famille de Reggio. Les propriétaires du surplus de la Terre du Coudray en ont extrait environ 60 hectares, comprenant l’allée Bourette, pour y créer le HAMEAU DE VILLERS.

.

Il est niché dans une courbe de la Seine entre deux barrages et deux écluses. Cette ancienne chasse des frères Piketty avec ses chênes et ses châtaigniers qui y poussent en abondance, héberge beaucoup d’espèces d’oiseaux : mésanges, rossignols, rouges-gorges, moineaux, verdiers, pics verts, merles, entre autres. Il y a aussi des cerfs et leurs biches, des sangliers, des lapins de garenne, des hérissons, des rongeurs et également quelques faisans, des ramiers, des tourterelles.

Piketty a loti sa chasse en 1924. En 1925, un seul acte a été signé par Maurice PIKETTY. Après, tous les actes ont été rédigés par Mr. DECHEZ. Ensuite il y eut FONDRILLON puis GRIVEL.
L’Hôtel de Villers était le rendez-vous de quelques propriétaires qui prenaient volontiers leurs repas. En face de cet Hôtel, il y avait un square fermé avec deux portes d’accès en grillage dans lequel il y avait un bassin et un jet d’eau  

 

Le Hameau de Villers accueillait en général des maisons de week-end grâce à sa situation exceptionnelle, proche de Paris et longeant la Seine, et attirant de nombreux pêcheurs. En face, se trouve Seine-Port, village riche ayant de très belles demeures et de nombreux commerces. A cette époque, la gare SNCF est nommée Saint-Fargeau Seine-Port et un passeur faisait franchir la Seine aux habitants. A cette période, il n’y a que deux trains par jour dans chaque sens, un le matin et un autre le soir.